La secrétaire américaine au commerce, Gina Raimondo, a appelé la Chine à améliorer l'environnement des affaires pour les entreprises américaines dans le pays. "Mon message était que nous sommes prêts à faire des affaires, mais nous avons besoin de clarté et d'ouverture, d'une réglementation appropriée et de conditions équitables", a déclaré Raimondo dans une interview. "Les entreprises américaines ont certainement la volonté de continuer à faire des affaires en Chine, mais des conditions inéquitables ne nous conviennent pas".

Cette semaine, Raimondo s'est rendue en Chine et a rencontré des fonctionnaires gouvernementaux à Pékin et à Shanghai. Elle est la première ministre du Commerce des États-Unis à visiter le pays depuis cinq ans, une période pendant laquelle les relations bilatérales se sont de plus en plus tendues.

Les entreprises étrangères en Chine se plaignent depuis longtemps des problèmes d'accès au marché, notamment du transfert forcé de technologies et du traitement préférentiel accordé aux entreprises locales, en particulier aux entreprises publiques. Selon les experts de ce domaine, les problèmes actuels ainsi que l'excédent commercial de longue date de la Chine vis-à-vis des États-Unis ont contribué à la décision de l'administration Trump d'imposer des droits de douane à la Chine en 2018, suivie de restrictions sur les activités de certaines entreprises chinoises. Le gouvernement américain justifie ces mesures par des préoccupations liées à la sécurité nationale, mais de nombreux experts estiment qu'il s'agit simplement d'une politique protectionniste.

"Nous ne pouvons tout simplement pas permettre que les nouvelles technologies en provenance d'Amérique contribuent au développement des forces armées chinoises", a déclaré la ministre du Commerce. Ce mois-ci, l'administration Biden a proposé de limiter les investissements américains dans les secteurs technologiques chinois de pointe et les entreprises.

Cependant, Pékin adopte également un comportement assez agressif en réponse aux actions des États-Unis, en veillant à sa "sécurité nationale". Cette année, le gouvernement chinois a révisé sa loi sur le contre-espionnage et a également effectué plusieurs raids retentissants contre des sociétés de conseil internationales, des événements qui ont préoccupé les entreprises étrangères. Cependant, les récentes déclarations du gouvernement chinois à haut niveau ont inclus des appels à la création d'un environnement plus concurrentiel et à la stimulation des investissements étrangers, ce qui a quelque peu atténué les tensions.

Pre-market

Les actions du fabricant de semi-conducteurs Ambarella ont chuté de 14% car les prévisions modérées pour le trimestre en cours ont éclipsé un rapport solide. Bien qu'Ambarella ait dépassé les attentes des économistes au deuxième trimestre, la société a déclaré qu'elle s'attend à une baisse de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, à hauteur de 50 millions de dollars, tandis que les analystes interrogés par Refinitiv s'attendaient à 67,6 millions de dollars.

Les actions de HP ont chuté de 5,6% après que le chiffre d'affaires n'ait pas impressionné les économistes. Le chiffre d'affaires de HP s'est élevé à 13,2 milliards de dollars, ce qui ne correspond pas à l'estimation des analystes de 13,37 milliards de dollars. Le bénéfice par action est conforme aux attentes et s'élève à 86 cents hors éléments exceptionnels.

En ce qui concerne le tableau technique du S&P500, la demande d'indice reste présente, mais le potentiel haussier est limité par des statistiques fondamentales importantes. Maintenant, les taureaux doivent prendre le contrôle de 4515 $. Seulement à partir de ce niveau, une avancée à 4539 $ pourrait se produire. Une tâche tout aussi prioritaire pour les taureaux sera de tenir 4557 $, ce qui renforcera le marché haussier. En cas de mouvement à la baisse sur fond de diminution de l'appétit pour le risque, les acheteurs doivent absolument se faire connaître autour de 4488 $. La rupture rapide ramènera l'instrument de négociation à 4469 $ et ouvrira la voie à 4447 $.